Société
Publié le 21 décembre 2006
Plaidoyer en faveur de l’Accès aux médicaments
anti-VIH en Afrique : De Cape Town à Marrakech !
Vingt activistes du Mouvement PanAfricain pour l’Accès
aux Traitements -PATAM- représentant les cinq régions
d’Afrique (nord, centre ouest, est et sud) se sont
réunis du 15 au 18 décembre 2006 à
Marrakech pour unifier leur voix afin de réclamer
l’accès aux traitements contre le VIH/SIDA
pour toutes les personnes qui en ont besoin sur le continent
africain. Lors de cette réunion co-organisée
par l’Association de lutte contre le sida -ALCS- et
PATAM, les délégués ont réitéré
leur engagement à renforcer les capacités
des communautés en matière de plaidoyer pour
l’accès aux traitements, et de multiplier les
efforts de plaidoyer sur le niveau régional et international
afin de mobiliser les ressources financières nécessaires
et pour une prise en compte réelle des besoins des
personnes vivant avec le VIH en Afrique.
« Bien que l’Afrique
soit le continent le plus touché par l’épidémie,
c’est la région au monde ayant la couverture
la plus faible en matière de traitements. C’est
une injustice qui doit être réparée.
Nous demandons aux gouvernements africains d’allouer
plus de ressources aux traitements anti-VIH et de tenir
enfin leurs promesses. La communauté internationale
doit également doubler d’efforts afin de mobiliser
les ressources financières aux fonctionnement mécanismes
de la lutte globale contre le VIH qui ont montré
leur efficacité comme le Fonds Mondial », a
expliqué Morolake Nwangu du Treatment Action Movement
-TAM- au Nigeria.
Les activistes ont exprimé leur préoccupation
concernant le besoin urgent de nouvelles lignes d’antirétroviraux,
de traitements de maladies opportunistes et la disponibilité
de tests de suivi biologique qui ont été jusque
là été négligés. «
Nous ne prendrons pas des traitements de 1ère ligne
à vie, et nous commençons déjà
à présenter des résistances à
certains anciens antirétroviraux. La disponibilité
de traitements de 2ème ligne à un prix abordable
est une question de survie pour les personnes vivant avec
le VIH aujourd’hui. C’est le seul moyen de garantir
la pérennité des efforts fournis aujourd’hui
pour garantir l’accès unversel aux traitements.
», a déclaré James Kamau du Kenyan Treatment
Acces Movement -KETAM- au Kenya.
Communiqué de presse